Traité contre la pollution plastique

Du 29 mai au 2 juin, la France a accueilli 175 États dans le cadre de la deuxième session de négociation du traité international contre la pollution plastique, avec l’ambition de faire progresser les sujets de réduction et de réemploi.

L’installation de Greenpeace sur les quais de Seine à l’occasion du traité

Voir notre communiqué suite aux négociations sur le traité

Nous défendons dans ce cadre un approche ambitieuse centrée sur :

  • la réduction globale de la production de plastique 
  • l’interdiction des polymères problématiques (nocifs pour la santé, pas ou peu recyclables)
  • l’interdiction des produits plastiques problématiques (plastiques à usage unique)
  • l’interdiction ou la réduction des produits plastiques les plus polluants : bouteilles, filtres de cigarettes, emballages souples de snacking, restauration à emporter, lingettes, microplastiques…
  • le développement de solutions de réemploi pour rompre avec la culture de l’usage unique
Les points positifs 
– Une position de la France et de l’Union européenne en faveur de la réduction, rappelée par le Ministre Christophe Béchu.
– Un narratif sur “fermer le robinet du plastique” qui s’impose avec un nouveau rapport de l’ONU Environnement
 – 4 options sur 12 concernent la réduction 
– Les risques sanitaires sont évoqués 
– La société civile et les scientifiques sont mobilisés
– Des investisseurs mobilisés : 
185 investisseurs ont appelé les grands groupes (Coca, Nestlé…) à réduire leur dépendance au plastique. 
Les points d’inquiétude
– Un contexte géopolitique défavorable à des accords internationaux 
– Des États opposés à la réduction
– Un niveau d’ambition insuffisant sur la réduction (centré uniquement sur le plastique vierge ou certains types de plastiques). NB : une réduction à la fois globale et ciblée est indispensable.  
– La présence de l’industrie pétrolière aux négociations alors que  la présence des associations et des scientifiques est limitée
– Une focalisation sur des sujets de gestion des déchets et de recyclage chimique
– Une prise en compte insuffisante des microplastiques
En savoir + :

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Voir les options proposées aux négociateurs